Les hominidés chinois ont évolué de manière continue de l’Homo erectus au début de l’Homo sapiens, puis à son déve- loppement. L’Homme de Yuanmou, qui a vécu il y a 1,7 million d’années, est le premier Homo erectus découvert en Chine. Les découvertes postérieures importantes incluent l’Homme de Lantian, l’Homme de Pékin et d’autres Homo sapiens. Elles indiquent que la Chine est l’une des régions clés de l’évolution humaine.
On possède une variété de fossiles de l’Homme de Pékin. De 1927 à 1937, les restes de cet Homo erectus trouvés comprennent des crânes, des mandibules, des dents, des fémurs, des humérus, des clavicules et des os lunatum. Cependant, la plupart de ces fossiles ont été perdus pendant la Seconde Guerre mondiale. Après 1949, d’autres objets tels que des crânes, des mandibules, des dents et des tibias ont été découverts successivement.
Homo erectus était un homme du début du paléolithique. Le crâne de l’Homme de Pékin est similaire à celui des singes, ayant lui aussi des os pariétaux plats et de fortes arcades sourcilières. Plus de 40 fossiles humains individuels, des dizaines de milliers d’outils en pierre, des vestiges de l’utilisation du feu, de la cueillette et de la chasse ont été mis au jour sur le site de peuplement d’Homo erectus à Zhoukoudian, qui est une miniature de la vie sociale humaine au début du paléolithique.
On peut en déduire qu’à cette époque, la région de Beijing était plus chaude qu’aujourd’hui et que les grottes où vivait l’Homme de Pékin étaient entourées de forêts, de prairies et de rivières. Il fabriquait des outils en pierre, se livrait à la cueillette et à la chasse, puis utilisait le feu pour faire griller la viande, ce qui sous-tendait une vie très primitive.
Au paléolithique moyen et supérieur, l’homme est entré dans l’ère de l’Homo sapiens. L’utilisation généralisée d’antiques armes à corde, l’invention de méthodes pour allumer un feu, l’amélioration du javelot et l’apparition de l’arc et des flèches ont amélioré le niveau de vie matériel des hommes. Dans le paléolithique supérieur, la croyance en l’âme humaine et les concepts esthétiques ont progressivement émergé.
(Extrait de A Journey into China’s Antiquity: Chinese History in Cultural Relics, compilé par le Musée national de Chine, publié par Blossom Press)