Société

Vivre heureux est la règle d'or
By ZHANG ZHONGSHENG* | La Chine au présent | Updated: 2024-03-19 17:38:00

 

Des exploitants agricoles visitent le Musée des sciences et technologies de Korla.  

Depuis l’antiquité, la région autonome ouïgoure du Xinjiang est un lieu de cohabitation et d’échanges dynamiques entre différentes ethnies. Depuis la fondation de la République populaire Chine, le pays a tracé une voie du développement des droits de l’homme qui s’adapte aux tendances de l’époque et à ses réalités nationales. Cette voie a permis d’améliorer les droits de l’homme au Xinjiang et contribué à leur développement dans le monde, offrant une expérience positive pour d’autres pays cherchant à résoudre efficacement les problèmes liés à ce sujet.

Le peuple au centre de tout 

Au fur et à mesure du développement national et du progrès social, la conception des droits de l’homme s’est profondément enracinée dans le cœur du peuple. Sous la direction du Parti communiste chinois (PCC), le gouvernement chinois a su tirer parti des avantages institutionnels et rassemblé les forces de toutes les parties pour promouvoir un développement rapide du Xinjiang, y compris celui des droits de l’homme. Pourtant, certains politiciens occidentaux ignorent les efforts considérables de la Chine et les progrès historiques des droits de l’homme au Xinjiang. Ils font même du bruit autour de la question sur les droits de l’homme dans la région en déformant les faits, dans le but de ternir l’image de la Chine, de s’ingérer dans ses affaires intérieures, de freiner son développement et de saper la prospérité et la stabilité du Xinjiang.

La survie est la base de tous les droits de l’homme, et mener une vie heureuse est le droit le plus fondamental, indique le président chinois Xi Jinping. Pour évaluer la situation des droits de l’homme d’un pays, il ne faut ni utiliser les normes d’un autre pays, ni adopter deux poids deux mesures, ni instrumentaliser les droits de l’homme pour s’ingérer dans ses affaires intérieures.

Contrairement aux politiciens droits-de-l’hommistes occidentaux, le PCC agit. Les réussites du développement des droits de l’homme au Xinjiang illustrent plusieurs points importants :

– Les droits de l’homme ne sont pas abstraits et vides de sens, mais concrets et réels.

– Les droits de l’homme ne sont pas le privilège d’une minorité, mais le droit fondamental de chaque citoyen.

– Les droits de l’homme ne connaissent pas d’approche parcellaire et absolue, mais holistique et systématique. Ils comprennent non seulement les droits fondamentaux, à savoir le droit à la vie, le droit à la liberté et le droit à la justice, mais aussi les droits politiques, économiques, culturels et sociaux, ainsi que le droit à la liberté de croyance, entre autres.

– Les droits de l’homme ne doivent pas devenir un outil géopolitique, ils doivent être l’objectif commun de la société humaine et un sujet d’échanges et de coopération internationaux.

Un journaliste étranger fait un reportage sur la vente des produits via Internet dans une entreprise de commerce électronique rurale à Tourfan.  

Le développement est la clé 

Le développement est une condition indispensable de la réalisation de tout droit de l’homme. Depuis la fondation de la République populaire de Chine, le Xinjiang a connu de grands changements grâce à la solidarité et aux efforts inlassables des divers groupes ethniques. Il a éradiqué la pauvreté absolue et est entré dans une société de moyenne aisance ; son agriculture et son élevage se modernisent rapidement ; ses industries à atouts locaux continuent de s’agrandir ; sa reconversion industrielle vers l’informatisation, la numérisation et la production intelligente s’accélère ; son secteur des services joue un rôle de plus en plus important dans la croissance économique. En coordonnant les ressources de tout le pays, le gouvernement chinois promeut un développement tous azimuts au Xinjiang, que ce soit sur le plan économique, politique, culturel, social ou écologique, ce qui a fourni une base matérielle relativement solide pour le développement des droits de l’homme dans la région. Et ce, conformément au concept de développement centré sur le peuple et à la nouvelle vision d’un développement innovant, coordonné, écologique, ouvert et partagé.

Le développement nécessite une stabilité sociale et un État de droit. Pour assurer les droits de l’homme, il est essentiel de lutter contre le terrorisme et l’extrémisme. Le Xinjiang a été gravement touché par le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme, qui ont porté atteinte à la sécurité de la vie et des biens des habitants locaux et qui ont sévèrement piétiné la dignité humaine. Face à ces menaces, le Xinjiang a pris des mesures antiterroristes efficaces, conformément à la loi. Ces mesures ont permis d’assurer au maximum les droits à la survie et au développement des résidents locaux, et ont jeté les bases d’une société stable et d’un État de droit pour promouvoir le développement et les droits de l’homme.

Deux touristes dans le site touristique de Kazanqi dans la préfecture autonome kazakhe d’Ili  

Un bilan remarquable 

Actuellement règne au Xinjiang une société stable, où les habitants de diverses ethnies vivent en harmonie, et mènent une vie heureuse et paisible. La région connaît la meilleure période de développement et le meilleur état des droits de l’homme de son histoire.

Premièrement, le Xinjiang accorde une grande importance à la garantie des droits politiques de tous les groupes ethniques. Quels que soient la taille de leur population, l’étendue de leur histoire ou le niveau de leur développement, tous ont un statut égal et le droit de participer aux affaires de l’État, de gérer les affaires locales et d’exercer la démocratie aux échelons de base.

Deuxièmement, guidé par le concept de développement centré sur le peuple, le Xinjiang s’efforce d’accélérer son développement socio-économique, notamment dans les secteurs liés à la vie de la population. Tous les résidents locaux bénéficient d’opportunités égales de développement et leurs droits économiques sont assurés.

Troisièmement, le Xinjiang porte une grande attention à la valorisation, à l’héritage et à la protection des cultures traditionnelles de tous les groupes ethniques. Il améliore continuellement le niveau des services culturels publics, promeut vigoureusement l’usage de la langue et de l’écriture nationales – tout en encourageant l’apprentissage linguistique interethnique – et garantit efficacement le droit à l’éducation des citoyens.

Quatrièmement, le Xinjiang a établi un système de protection sociale couvrant l’ensemble de ses habitants. Son niveau de protection de la santé a fortement augmenté, et ses capacités à faire face aux incidents de santé publique se sont améliorées, permettant de fournir en temps opportun des aides sociales. Ainsi, le droit à la procréation des femmes, y compris, bien entendu, celles des minorités ethniques, est mieux assuré.

Cinquièmement, le Xinjiang attache une grande importance à la cause des femmes et des enfants, s’efforçant de résoudre les problèmes majeurs qui entravent leur développement, afin d’assurer leurs droits et intérêts légitimes et de promouvoir un développement stable de cette cause.

Sixièmement, le Xinjiang applique strictement la politique sur la liberté de croyance religieuse. Les activités religieuses normales sont protégées conformément à la loi et le droit des citoyens à la liberté de croyance religieuse est pleinement garanti.

La pleine jouissance des droits de l’homme pour tous est une poursuite constante de la société humaine et du peuple chinois. Aujourd’hui, le Xinjiang s’engage dans la modernisation à la chinoise à travers un développement de haute qualité, ce qui permet aux droits de l’homme dans la région de franchir un nouveau palier.

*ZHANG ZHONGSHENG est vice-doyen de l’École du marxisme de l’Université des finances et de l’économie du Xinjiang. 

 

Numéro 18 octobre-décembre 2023
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