Société

La confiance et l'action sont indispensables
By La rédaction | Dialogue Chine-France | Updated: 2025-01-14 16:56:00

Le Rapport 2024 sur l’état du climat de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) publié en novembre dernier lors de la 29e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29) montrait qu’en 2023, la concentration de gaz à effet de serre avait atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré. De janvier à septembre 2024, la température moyenne sur la surface de la Terre était d’environ 1,54 °C supérieure à la moyenne préindustrielle. Même si Celeste Saulo, la secrétaire générale de l’OMM, a estimé qu’un réchauffement mensuel et annuel dépassant temporairement 1,5 °C ne signifiait pas que les objectifs de l’Accord de Paris n’avaient pas été atteints, « toute augmentation supplémentaire du réchauffement climatique augmentera des événements, des conséquences et des risques climatiques extrêmes ». 

La COP29 a adopté une dizaine de mesures, notamment en termes d’objectifs et de modalités de financement climatique pour l’après-2025, et jeté les bases de la soumission d’un nouveau cycle de contributions déterminées au niveau national en 2025. La communauté internationale est cependant de plus en plus préoccupée par l’impact incertain des mesures américaines sur le processus climatique mondial lors du second mandat de Donald Trump. 

L’année 2024 a marqué le 30e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. La Chine en a été l’une des premières parties et l’un des premiers pays à signer et ratifier l’Accord de Paris. 

L’une des principales raisons pour lesquelles la Chine occupe une position unique dans l’action climatique mondiale réside dans ses avantages particuliers en matière de technologies propres. Selon un rapport publié par l’Agence internationale de l’énergie, les investissements mondiaux dans les technologies propres (photovoltaïque, éolien et pompes à chaleur) ont augmenté de 70 % en 2023, les investissements chinois représentant les trois quarts. La nouvelle capacité énergétique installée de la Chine s’est classée au premier rang mondial pendant de nombreuses années consécutives, représentant environ 40 % du total mondial, supérieure à celle des États-Unis, de l’UE et de l’Inde réunis. 

En juillet 2024, la Chine a publié une série de directives visant à accélérer la transition verte dans tous les domaines du développement économique et social. D’ici 2030, le secteur chinois de la conservation énergétique et de la protection de l’environnement pèsera environ 15 000 milliards de yuans, et la part de consommation d’énergie non fossile augmentera jusqu’à environ 25 %. 

Les avantages de la Chine dans les technologies propres se répercutent sur la coopération avec l’étranger. Bien que les États-Unis, l’UE et d’autres économies aient imposé des droits de douane supplémentaires sur les exportations chinoises de véhicules électriques, les avantages de la Chine en termes d’économies d’échelle, de marché intérieur et des chaînes d’approvisionnement hautement intégrées permettent de vendre à des prix encore plus bas aux pays en développement, ce qui constitue pour le monde un des fondements réalistes et une source de confiance dans la lutte contre le changement climatique. 

Les pays du monde entier constatent les effets négatifs du changement climatique, alors pourquoi excluent-ils les produits propres à bas prix ? Notre intention initiale commune n’est-elle pas de lutter contre le changement climatique et de protéger l’humanité, notre jardin commun ?  

 

Numéro 21 juillet-septembre 2024
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