En octobre dernier, la cinquième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois (PCC) s’est tenue avec succès. Y ont été examinées et adoptées les Propositions du Comité central du PCC sur l’élaboration du 14e Plan quinquennal du développement économique et social et les objectifs à long terme à l’horizon 2035. Les objectifs à long terme à l’horizon 2035 en vue de la réalisation pour l’essentiel de la modernisation socialiste et les objectifs principaux du développement économique et social dans les cinq ans à venir ont été avancés. Les Propositions ont défini les idées directrices, les objectifs et les mesures stratégiques pour le développement de la Chine dans les cinq ans à venir, et répondu aux questions majeures de savoir quel genre de développement à réaliser dans les nouvelles conditions et comment le réaliser. Il s’agit d’un guide d’action pour le développement de la Chine dans les cinq ans à venir et à plus long terme.
Le 23 novembre 2020, avec l'annonce de la sortie complète de la pauvreté des 9 districts pauvres du Guizhou, les 832 districts pauvres
de Chine sont désormais tous tirés d'affaire. Les travaux de lutte contre la pauvreté en Chine sont terminés.
L’essentiel du 14e Plan quinquennal consiste en trois « nouveautés ». Primo, une nouvelle phase de développement. Les objectifs de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance et de l’éradication de la pauvreté sont sur le point d’être réalisés. La Chine entamera à partir de l’année prochaine une nouvelle marche vers la construction d’un pays socialiste moderne sur tous les plans et entrera ainsi dans une nouvelle phase de développement. Elle se trouvera toujours dans une importante période stratégique favorable au développement. En même temps, des opportunités et des défis évolueront. D’un côté, la paix et le développement demeurent le thème de l’époque et la vision de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité s’enracine profondément dans les cœurs. Dans la nouvelle phase, la Chine bénéficiera d’avantages et de conditions sous de multiples angles favorables à la poursuite de son développement. De l’autre, l’environnement international s’avère de plus en plus complexe avec les instabilités et les incertitudes en nette augmentation. La Chine restera toujours dans la phase primaire du socialisme et sera confrontée au problème saillant du développement déséquilibré et insuffisant. Secundo, une nouvelle vision de développement. Dans le développement économique et social, la Chine axera ses efforts sur la promotion d’un développement de qualité, accordera la priorité à l’approfondissement de la réforme structurelle du côté de l’offre, attachera une plus grande importance au développement innovant, coordonné, vert, ouvert et partagé, valorisera la première force motrice que sont la réforme et l’innovation, et tout cela, avec l’objectif fondamental de répondre à l’aspiration croissante de sa population à une vie meilleure. Tertio, une nouvelle dynamique de développement. Nous créerons à un rythme accéléré une nouvelle dynamique de développement où le circuit domestique est le pilier principal et que le circuit domestique et le circuit international se renforcent mutuellement. En valorisant le potentiel de la demande intérieure, nous profiterons d’une meilleure interconnexion entre le marché domestique et le marché international, et tirerons le meilleur parti des marchés et des ressources tant de la Chine que du reste du monde, de sorte à réaliser un développement plus fort et plus durable.
Face à la COVID-19 survenue avec soudaineté, la Chine travaille à promouvoir de manière coordonnée la lutte contre le virus et le développement économique et social et à accélérer le retour à la normale des activités économiques et sociales. L’économie chinoise est passée d’une croissance négative à une croissance positive pendant les trois premiers trimestres. La Banque mondiale et le FMI ont respectivement relevé leurs prévisions de croissance annuelle du PIB chinois à 2% et à 1,9%. Cela illustre la forte résilience et la dynamique vigoureuse de l’économie chinoise. La reprise accélérée de l’économie chinoise a contribué au redémarrage de l’économie mondiale en fournissant des moteurs de développement plus résilients, plus dynamiques et plus durables. Dotée de 1,4 milliard d’habitants, de 900 millions de main-d’œuvre, de 400 millions de personnes à revenu intermédiaire et de 120 millions d’acteurs du marché, et avec un PIB par habitant supérieur à 10 000 dollars et un marché de détail représentant plus de 6 000 milliards de dollars, la Chine est le marché le plus prometteur dans le monde et constituera une plus grande source de demande pour les autres pays.
Dans la nouvelle phase de développement, la porte de la Chine s’ouvrira davantage avec des opportunités de développement à partager avec le reste du monde. En septembre dernier, 22 000 entreprises et groupes venus de 148 pays et régions ont participé aux activités en ligne et hors ligne en marge du Salon international du commerce des services de Chine organisé à Beijing. En novembre dernier, la 3e Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) s’est tenue avec succès à Shanghai, avec la participation des entreprises venues de 124 pays et régions, un espace d’exposition élargi et une augmentation du chiffre d’affaires s’établisant à 72,62 milliards de dollars. Il y a peu, la Chine et 14 autres pays en Asie-Pacifique ont signé le Partenariat régional économique global, ce qui porte une signification symbolique pour la construction d’une économie mondiale ouverte, l’approfondissement de l’intégration économique régionale et la stabilité de l’économie mondiale.
L'émergence rapide de la classe moyenne chinoise procure des opportunités gigantesques pour les entreprises viticoles françaises.
La Chine et la France sont l’une pour l’autre un partenaire économique et commercial important. La solidarité et la coopération constituent toujours le principe directeur, l’aspect dominant et le moteur principal des relations sino-françaises. La Chine est pour la France le premier partenaire commercial en Asie, et la France pour la Chine, le troisième partenaire commercial, investisseur et destination d’investissement au sein de l’UE. Plus de 90 entreprises françaises ont participé activement à la 3e édition de la CIIE, soit plus nombreuses que l’année dernière. Des produits français de qualité dans les domaines de la médecine et de la pharmacie, de la beauté et de l’agroalimentaire sont de plus en plus appréciés par les consommateurs chinois. De 2018 à la fin 2019, l’importation chinoise de céréales françaises a augmenté de 580 000 tonnes à 1,67 millions de tonnes, et les vins français importés représentaient 1,8 milliard de dollars, soit 51% de l’importation chinoise en la matière. En mois dernier, la chaîne d’assemblage A320 d’Airbus en Asie installé à Tianjin a livré le 500e avion. Tout cela montre que les entreprises françaises sont pleines de confiance et d’attente quant au marché chinois et présage un avenir radieux de la coopération économique et commerciale sino-française. Les deux pays doivent saisir les opportunités, axer leurs efforts sur le développement et élargir la coopération pour contribuer ensemble à la reprise mondiale.
Comme l’a souligné le Président Xi Jinping, nous sommes tous dans le même bateau. Quand le vent souffle fort et que les vagues se lèvent, il faut bien tenir le cap et garder le bon rythme. C’est par la solidarité et la coopération que nous braverons toutes sortes d’adversités et avancerons résolument vers un avenir meilleur. La Chine entend travailler avec les autres pays, toujours dans un esprit d’ouverture, de coopération, de solidarité et gagnant-gagnant, à construire main dans la main une communauté d’avenir partagé pour l’humanité et un avenir plus radieux du monde.