Pour célébrer le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques sino-françaises, une pièce d’ombres chinoises, Bussière à Xishan, a été créée. Elle illustre les histoires de ce médecin français aidant les communistes et le peuple chinois pendant la guerre de résistance contre l’agression japonaise. Dans la même veine, un rouleau de cuir de 10 m à son effigie a aussi été créé, dépeignant plusieurs de ces histoires, le montrant à vélo et soignant les habitants.
En 1913, Jean-Augustin Bussière a posé le pied à Beijing, laissant rapidement une empreinte indélébile en tant que médecin de l’ambassade de France et directeur de l’hôpital français à Dongjiao Minxiang.
En 1920, il a co-fondé l’Université franco-chinoise de Beijing avec Cai Yuanpei et Li Shizeng, formant une génération de talents médicaux qui ont révolutionné la médecine chinoise moderne.
Lorsque l’incident du pont Lugou (pont Marco Polo) a éclaté en 1937, M. Bussière s’est révolté contre l’agression généralisée japonaise, utilisant son statut pour fournir des médicaments et des informations vitales aux soldats chinois, au péril de sa vie et malgré son âge avancé. Son jardin a même servi de poste de liaison pour les membres clandestins du Parti communiste chinois.
Admirateur de la culture chinoise et fervent défenseur des échanges culturels sino-français, ses contributions à Beijing sont préservées comme vestiges culturels. Ces histoires symbolisent l’amitié durable entre la Chine et la France, un lien qui devrait perdurer pour toujours.