Le 27 décembre 2024 à Jinshan (Shanghai), une exposition de peintures intitulée « Quand une école de peinture française rencontre les peintures paysannes de Jinshan et le “Barbizon” de Lishui » a captivé l’attention du public.
L’école de Barbizon désigne, de façon informelle, à la fois le centre géographique et spirituel d’une succession de résidences de peintres paysagistes établis autour du village de Barbizon dans les années 1830-1840, et le désir de ces artistes de travailler « en plein air et d’après nature » dans la forêt de Fontainebleau. Depuis les années 1980, un groupe de peintres locaux de Lishui (Zhejiang) s’inspire des techniques de l’école de Barbizon pour développer leur propre courant paysagiste avec des caractéristiques régionales distinctes.
Les peintures paysannes de Jinshan ont marqué les esprits lors de l’exposition. Comme celles du « Barbizon de Lishui », elles puisent leur inspiration dans les paysages et les coutumes de la région du sud du fleuve Changjiang. On y trouve des éléments du patrimoine immatériel local comme la broderie, le papier découpé et la peinture sur laque.
Les trois écoles de peinture, bien que provenant de régions différentes, sont toutes enracinées dans le terroir et dépeignent des paysages et des scènes de vie authentiques. Elles se distinguent par leurs techniques, mais se rejoignent dans leur essence.